Je prends la cervelle la langue et les joues, disait l'un, mais le coeur, je le jette.
Interdits nous ne soufflions mot, inventoriant le reste du corps sans nous répandre davantage. Le lendemain gravîmes la montagne en quête de nourriture : rien que de l'immangeable.
Aussi avons-nous abattu une innocence. Laissant cervelle langue et joues intactes, prenant le coeur.