Ardèle ou la marguerite
Cécile ou l'école des pères
Ardèle ou la marguerite
Tous s'opposent à ce qu'Ardèle effeuille la marguerite et s'offusquent parce qu'elle est tombée amoureuse comme une jeune fille. Presque tous s'efforceront de la faire renoncer à son projet de bonheur. Sauf Nicolas, son neveu.
Cécile ou l'école des pères
Que peut faire un père alors qu'il tombe amoureux de la gouvernante qu'il a lui-même choisi pour préserver sa fille, notamment de la fougue des jeunes gens ? Grave dilemme, surtout lorsque le chevalier, amoureux transi de sa fille, décide d'enlever celle-ci, avec sa gouvernante.
Deux pièces du théâtre de Jean Anouilh dans lesquelles nous découvrons comment il sait dépeindre ces combats passionnés où l'idéalisme et la pureté se fracassent contre le réalisme et la compromission. Jean Anouilh montre son goût pour la dérision face à une société qu'il juge frivolle. Il nous conte, avec humour, les amours détruits à la manière de Marivaux. Son sens des dialogues fait ici merveille.