«Colonialisme culturel» 1928-1933
Il y a mille manières d'être révolutionnaire. Il y a des milliers de héros en Corée, unis dans leur cœur par l'amour du pays. La libération, faute de mieux, est déjà un problème d'âmes. Il faut résister par l'effort d'éducation du peuple et la transmission des traditions, car le pouvoir japonais veut imposer ses valeurs perverses.
Se crée une «Société de la Corée nouvelle» (Shinganhoé) qui permet un repère unitaire, le chant Arirang servant de symbole à tous.
La lutte se développe aussi bien en Corée qu'en Mandchourie, mais la répression est toujours sanglante. Les délits d'opinion eux-mêmes sont punis de la peine capitale.
Il faudra donc aux Coréens peut-être encore des décennies de rêves et d'audace pour accomplir la révolution.