À propos de « Le juste milieu »
« D'une érudition exempte de toute cuistrerie, la Canadienne Annabel Lyon réussit à rendre contemporaines la vie et l'oeuvre de personnages vieux de vingt-quatre siècles - la crudité de certains dialogues aide à l'entreprise. Son premier roman est une merveille de finesse et d'intelligence : ce n'est certes pas tous les jours qu'on est invité, même comme lecteur, à se promener dans les rues de Pella au bras des deux plus grands génies de leur temps. » Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine.
Aristote, mon père
Pythias, la fille d'Aristote, a été élevée à l'égal des hommes. Elle fait figure d'exception à Athènes, puis en Macédoine où elle est contrainte de s'exiler : c'est elle, et non son frère cadet, qui assiste Aristote dans ses travaux, provoque les collègues de son père par ses remarques pointues, et se rêve en philosophe, scientifique ou sage-femme. La mort d'Aristote disperse ses biens et sa famille à travers la Macédoine, laissant Pythias seule, en décalage avec cette société qui nie l'existence d'une conscience féminine, et l'oblige à se confronter à la réalité d'un monde dont elle s'était toujours tenue écartée.
Après Le Juste Milieu, qui évoquait la relation entre le jeune Alexandre le Grand et son précepteur Aristote, Annabel Lyon renouvelle le défi ambitieux d'écrire l'Antiquité d'une plume actuelle et spontanée. Aristote, mon père exhale le soufre des temples, le sang des femmes et les larmes de la tragédie.