Mille et une nuits
Où donc situer le beau dans le passage du moderne au postmoderne ? La question ne s'arrête pas à l'abstraction. Une mutation s'est opérée.
Selon Antonio Negri, créer n'a plus aucun lien avec quelque Nature que ce soit, ce n'est pas non plus une sublimation, mais une démesure (« excédence ») qui découvre des formes instituées comme surplus de la production.
Dans un monde global à tendance impériale, créer et générer deviennent des gestes de résistance, réinventant constamment des singularités (objets, signes) prises dans le commun : c'est la multitude.