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À la suite de la publication intégrale des trois mille pages de Cahiers écrits par Antonin Artaud à Rodez de février 1945 à mai 1946, il devenait nécessaire de relire la totalité de l’œuvre sous un angle critique différent. Trop souvent analysée sous son aspect anecdotique, défigurée par des interprétations conflictuelles, cette aventure unique, marquée par la « folie », éclaire la modernité de la façon la plus décapante. Grâce à l’exceptionnelle configuration des forces dissolvantes de la maladie et d’une irréductible volonté, ce grand vivant que fut Artaud parvint à transmuter son égarement en une étrangeté poétiquement assumée, témoignage formidable sur notre époque. Démasquant mieux que quiconque la prolifération mortifère des idolâtries formelles abusivement nommée « culture », Artaud scandalise moins par ses vociférations contre les conventions sociales infantilisantes (famille, religion, psychiatrie) que par la puissance du drame contemporain dont il fut l’épicentre. N’est-il pas bouleversant qu’un « aliéné » ait pu, seul, prendre en charge la vitalité créatrice de l’Occident en l’opposant de toute sa foi à la coalition des croyances naïves ou cyniques qui ne cessent de détourner les énergies dynamiques pour les remplacer par de faux savoirs ?