En 1923, Albert Londres enquête sur le pénitencier de Guyane. Près de sept mille condamnés, surveillés par six cents fonctionnaires, vivent à Saint-Laurent-du-Maroni et sur les îles du Salut. Les conditions de vie des bagnards, telles qu'il les découvre et telles que son talent les restitue dans leur cruauté, ne sont alors guère connues.
L'enquête dans Le Petit Parisien, qui s'achève par une lettre ouverte au ministre des Colonies, connaîtra un retentissement considérable qui contraindra le gouvernement à supprimer le bagne