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Après avoir fait les délices d’un XIXe siècle triomphant, où s’illustrèrent Alexandre Dumas, Eugène Sue ou même Ponson du Terrail, le roman-feuilleton était peu à peu tombé en désuétude, peut-être parce qu’il avait été l’accomplissement de la « littérature populaire » et que celle-ci s’est vue relever par la fascination du cinéma. Sous les auspices de La Nouvelle République du Centre Ouest la tentative de Guy Suarès est autant plus réussie qu’elle ressuscite un genre auquel il rend sa qualité et sa noblesse. Cette résurrection, cependant, elle ne pouvait s’accomplir qu’à peine de transformer le genre lui-même et de le restituer aux conditions de notre époque. C’est ce que fait remarquablement Guy Suarès qui, derrière une peinture sociale minutieuse et inspirée, fait appel à la puissance du rêve et à la force corrosive du farfelu. Certes la bourgeoisie tourangelle du tournant du siècle nous est dépeinte dans la réalité la plus sûre ; certes Émilie Ramisier, le père Février, Louis-Eugène Saintinet sont peut-être plus réels que la réalité même. Mais une espèce de folie s’empare sans cesse, subrepticement, des personnages et de leurs aventures (ah ! ce cher Epectaze de Courtemanches ! ah ! ce miracle des roses qui nous entraîne dans le surréel !), grâce à quoi ce roman n’en finit pas de faire le va-et-vient entre la vérité de la vieille province française et l’éternité d’un rire qui, sans jamais être vraiment méchant, change tout d’éclairage de sens et de profondeur. Nous ne doutons pas, quant à nous, que le lecteur ne s’abreuve à ces sources renouvelées qui nous rendront le double plaisir de la tradition mélangée à ce qu’il y a de plus moderne dans notre esprit. Michel Cazenave