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Entré comme ministre délégué chargé des Affaires européennes dans le gouvernement de Lionel Jospin, Pierre Moscovici s’est retrouvé plongé en juin 1997, à un moment crucial, au cœur de la mécanique bruxelloise. Depuis longtemps, l’avenir de l’Europe n’avait été aussi incertain. L’opinion allemande hésitait entre le rejet de l’Union monétaire et une vision monétariste qui choquait la France. L’humeur n’était pas meilleure dans l’Hexagone. Le chômage et l’austérité avaient provoqué, au cours de l’hiver 1995, une vague de grèves qui avaient paralysé le pays. Deux ans après les élections législatives, le lancement de l’euro et l’amorce d’une politique commune pour l’emploi redonnent espoir. Mais il devient de plus en plus évident que l’Europe telle qu’elle est ne suffit plus à répondre aux attentes. La démission de la Commission l’a plongée dans une crise institutionnelle qui oblige à redéfinir l’avenir politique du projet européen ; les événements du Kosovo montrent l’urgence de progresser dans la voie d’une défense commune. Ministre de l’Europe mais aussi élu local, Pierre Moscovici s’efforce, dans ces entretiens, de décrypter un univers qui apparaît souvent aux citoyens comme lointain, confus, et qui pourtant détermine toujours davantage leur vie de tous les jours. Né en 1957, c’est-à-dire l’année du Traité de Rome, ce proche du Premier ministre incarne une jeune génération de gauche qui n’a rien renié des traditions républicaines, mais pour qui la construction européenne a toujours été le prolongement nécessaire de la vie politique nationale, dans la perspective du XXIe siècle.