Il reste dans les mots des instants foudroyés, des blessures ouvertes, un visage en déroute avec pour horizon une vie qui claudique, des bruits et des rumeurs.
Les mots comme une source ignorante du fleuve, les mots qui se déploient refusant la douleur ou bafouant la mort.
Les mots jamais de trop et qui brûlent sans cesse au plus vif de la nuit.