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Das Alltagsleben und die Mentalität wurden von der digitalen Moderne radikal umgekrempelt. Martin Altmeyer untersucht, wie in unseren modernen Kommunikationsgesellschaften psychosoziale Veränderungen erkennbar werden. Im Zeitalter des Internet scheint das Seelenleben vom Wunsch nach zwischenmenschlicher Kommunikation bestimmt, von einer Sehnsucht nach Spiegelung, nach einem Echo aus der Lebenswelt, vom Verlangen danach, von anderen Menschen gesehen und gehört zu werden. Unaufhörlich sind wir am twittern, chatten, mailen, bloggen, hashtaggen, googeln und downloaden. Wir posten und posen, was das Zeug hält. Wir stellen unsere Selfies ins Netz oder verschicken sie über soziale Medien. Eifrig füllen wir unsere Facebook-Seiten oder bedienen uns der Bildtechniken von Instagram. Begeistert schauen sich Jugendliche und Heranwachsende auf ihren Laptops TV-Casting- und Realityshows an oder nehmen selbst daran teil. Ständig schauen sie auf ihr Smartphone, um ja nicht die neueste SMS zu verpassen oder eine WhatsApp-Nachricht, die umgehend beantwortet wird. Warum tun wir das alles? Aus narzisstischen Motiven? Weil Aufmerksamkeitssucht und Kommunikationsgier uns dazu treiben? Weil wir manipuliert und medienabhängig gemacht werden, wie Zeitgeistkritiker gerne behaupten? Wir tun das aus einem elementaren Motiv: weil wir auf der Suche nach Umweltresonanz sind und weil die Befriedigung von Resonanzbedürfnissen identitätsstiftend wirkt – von Geburt an, ein Leben lang.