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In Frankfurt am Main trifft sich der Geldadel in alter Verbundenheit und mit frischen CIA-Connections im Nobelhotel »Frankfurter Hof«. Man lauscht Ludwig Erhards und Hermann Josef Abs' philosophischen wie praktischen Ausblicken auf »Deutschlands Zukunft«. In den Wohnbaracken, auf Fußballplätzen und bei Streikversammlungen kommen andere zusammen. Fein säuberlich verläuft die Trennung zwischen Oberen und Unteren. Die schöne Helene, Tochter der Direktorenfamilie Werner, schert da aus. Sie liebt Otto Hermann, den sozialdemokratischen Automechaniker und Fußballer aus dem Bornheimer Hinterhof, und erwartet ein Kind von ihm. Und sie ist mit Rebecca befreundet, die wiederum mit denen zu tun hat, die im Nobelhotel verkehren. »Rebecca« ist der Mannequin-Name der Edelhure Rosemarie Nitribitt. Als der Arbeitszettel eines polnischen Maurers aus eines Ministers Jackett in ihre Hände gelangt, ist das ein brisanter Beleg dafür, dass Deutschlands oberster Banker am Giftgas Zyklon B und am Bau der Gaskammern in Auschwitz mitverdient hat. Bald darauf wird Rebecca erwürgt in ihrem Appartement in der Frankfurter Innenstadt aufgefunden. In die Ermittlungen werden auch Otto und Helene verwickelt. Otto, inzwischen von Bundestrainer Sepp Herberger für die deutsche Nationalmannschaft in der kommenden Fußballweltmeisterschaft nominiert, hat mit Sprüchen wie »Weg mit der Bundeswehr« angeeckt und ist bereits ins Fadenkreuz neuer und alter Seilschaften geraten. - Der Roman, erster Teil einer Trilogie, zeichnet ein weit verästeltes Bild der bundesdeutschen Gesellschaft; eine Familiensaga über drei Generationen vom Kriegsende über die Bonner Republik bis ins Berlin der neunziger Jahre.