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Voilà près d’un siècle, exactement en 1897, Paul Sénéquier avait publié une histoire d’Auribeau, qui fut très appréciée en son temps. Nous pensons qu’il faut reprendre, pourtant, la narration du passé — lointain ou proche — du village à la lumière de notre siècle. Sénéquier était juge de paix, donc un juriste, pas tellement paysan, attaché aux institutions en soi, sans toujours les situer dans le mouvement de l’Histoire, dans les ruptures, qui plus est assez indifférent à la différenciation, et au sort contrasté des couches sociales du village, à l’économie. Même quand il nous est arrivé de compulser à long travail, comme lui, les mêmes documents que lui, en l’espèce les registres nombreux du Conseil de ville d’Auribeau, nous les avons lus autrement que lui, peut-être plus à portée de la vie. Nul reproche à lui faire : il fut un consciencieux érudit. Depuis son temps, l’historiographie, tant générale que locale, outre qu’elle s’est engagée dans un esprit plus populaire, a engrangé beaucoup, par exemple les disettes d’autrefois, l’importance sociale de la vente des biens d’Église en 1791, sans compter qu’à partir de 1880, Auribeau a vu se développer une révolution agricole, puis une évolution des genres de vie, surtout depuis la Seconde Guerre mondiale. En 1968, Jean-Paul Guizol écrivait une attachante monographie d’Auribeau, mais sans la faire éditer. Disons aussi qu’une nouvelle documentation nous a été fournie, venant d’archives publiques ou privées. C’est très important : des inventaires à Moulin–Vieux, des cartes postales de 1900, des collections d’anciennes photos de famille, des récits épars. Nous avons eu la chance de retrouver aussi les fameux cadastres des XVIIe et XVIIIe siècles, sans lesquels on ne peut connaître que vaguement les couches sociales de l’Ancien Régime et la première expansion du village hors les murs. Nous avons tenu à ce que l’histoire du village soit replacée, même sommairement, dans l’histoire de la Provence et de la France, dans son rapport avec elle. Nous avions, dans un quotidien national, titré un article : “Auribeau, un village de Provence, qui n’a pas perdu son âme”. C’était en 1974. L’assertion a plus de force aujourd’hui que jamais. Henri Manceau