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Wenn mit einem Mal die Bergwerke unter uns wegbrechen, sehen wir von der Grasnarbe bis ins Gestein hinein und haben ein Bild von Sprache vor uns. Jeder bringt zu diesem rätselhaften Schaubild seine eigene Farbenblindheit mit, manchmal blinzeln wir in die Sonne und verfolgen den Formationsflug vulkanischer Bomben. Das Flirren um die Sollbruchstellen im Wortschatz ist die Biene, das Wappentier der Schreibenden. Mindestens sechs Ariadnefäden zieht sie hinter sich her, die unsere Nerven in den Stollen hinab verlängern.Gleich unter den Bäumen beginnt der Honig: Eine Handvoll herausgreifen: »[...] und Francesco Petrarca (Familiares, I, 8) sagt, dass Seneca (ad Lucilium, LXXXIV) sagt, dass Vergil (Aeneis, I, 432) sagt, weil Platon (Ion, 534a) sagt, wie Angelo Poliziano (Oratio super Fabio Quintiliano et Statii Sylvis) sagt, dass Lukrez (De rerum natura, III, 11) sagt, wenn er Epikur lobt [...],« und wir hören die Bienen von allen Dächern summen, in allen Stollen murmeln. Langsam wird in diesem Band gegen die schwindelnde Länge dieser Klammern vorgegangen und die Reihe weitergewoben.Tobias Roths Debüt »Aus Waben« widmet sich der Gegenwartstauglichkeit von Sprachtraditionen. Mit Leichtigkeit geht Tobias Roth vor, betrachtet und seziert Sprachbilder und -wahrnehmung.