Dans le marais poitevin de son enfance, il
avait sa machine à écrire, sa règle à calcul et
sa voiture à pédales. Autant de choses fragiles
et oubliées que François Bon manipule
aujourd'hui avec mélancolie et précaution. Il
évoque en vrac les casquettes de Moscou, le
microscope offert à Noël et le coffre à jouets.
Objets de désir et objets de souvenir s'amassent
dans cette mosaïque autobiographique.