«L'enfant est un être fragile et vulnérable. L'amour jailli de l'alliance des cœurs de ses parents lui permet d'entrer dans le monde, de s'assumer lui-même et d'épanouir ses facultés. Engendrer et éduquer un enfant, c'est œuvrer dans l'oubli de soi. Accueillir peu à peu sa propre filiation, c'est apprendre à remercier pour ce trésor de la générosité prodiguée... Nous voilà au seuil de cette méditation sur l'enfance où Gustav Siewerth dévoile avec pudeur les profondeurs de la vie : on en redécouvre toute la richesse et la bonté.»
Thierry Avalle
«Bien peu saisissent vraiment quel astre ardent s'est éteint avec Gustav Siewerth... Ses nombreux écrits ne nous ont donné, et ne donnent à la postérité, qu'une image imparfaite de ce géant. Il était avant tout plénitude jaillissante, à la manière d'une fontaine, surgissant sous la pression invincible de sources chaudes salvatrices provenant du domaine intérieur inaccessible du cœur... Puisse un monde à venir profiter de ce que ses contemporains ont laissé passer.»
Hans Urs von Balthasar