Il a été dit et même écrit : « Pierre Louki paraît se contenter d'une carrière dans l'ombre de Brassens ». Que puis-je répondre ?Rien. J'ai fait ce que j'ai pu et ça n'est déjà pas si mal Quand j'ai découvert les chansons de Georges, je ne pouvais penser qu'un jour je le fréquenterais. C'est lui qui est venu à moi. Un choix qu'il a fait. Vous imaginez ? Comment voudriez-vous que je ne m'en « contente » pas ? Il était plus talentueux, plus cultivé que moi. Il prenait son travail à coeur. Moi je m'amusais plutôt. J'ai eu la chance qu'il trouve en moi de quoi s'émouvoir.
Pierre Louki
L'idée de s'appeler Louki ne pouvait venir qu'à un homme chanceux.
J'entends déjà le choeur des protestataires. « Louki-le-veinard », mais c'est absurde ! Il faut ne pas l'avoir connu pour proférer des insanités pareilles. Et d'égrener le chapelet des déveines, des projets avortés, le disque tout frais pressé et aussitôt pilonné. C'est « Louki-la-malchance », une image tenace que l'intéressé ne s'est pas privé de conforter [...] Rien de plus faux en vérité que cette légende du loser. Louki a laissé une oeuvre, une vraie...
Joseph Moalic
Souvent défini comme un « drôle de non-chanteur », considéré comme « une des plumes les plus astucieuses de la chanson française » par Bertrand Dicale, Pierre Louki nous fait partager quelques moments privilégiés d'une profonde amitié. Tout naturellement, sans tricherie, avec des enthousiasmes, des instants de vrai bonheur et, parfois, quelques nuages... Un récit souvent drôle, où éclate la grande affection que les deux hommes éprouvaient Pun pour l'autre.
Pour cette nouvelle édition, l'ouvrage a été entièrement revu, corrigé et enrichi d'une préface inédite de Joseph Moalic et de nouvelles photographies.