Une femme amoureuse à l’extrême voit son couple se déliter à cause de l’’irruption d’un chien...
« Il ne faisait que jouer avec son Gus. Parfois, ils partaient se promener pendant des heures. Au retour, le chien m’ignorait. Je n’appartenais pas à leur monde. Ils s’adoraient. Moi, je devenais de plus en plus transparente. On voyait les veines courir sous ma peau, comme les nervures sur les feuilles des arbres bleus quand ils dépérissent. Un soir, ils ne sont pas rentrés. »
Voici le 2e volet des American stories signées Frédérique Trigodet. On y retrouve la même qualité d’écriture au service du récit. Les personnages dérisoires sont toujours aux prises avec de noires destinées faites de frustrations, jusqu’au stade criminel ultime.