Achille, à la suite d'une grave accusation qui s'est révélée fausse, a sombré dans une sorte de "coma psychologique" et il s'est laissé tomber dans une ville du Sud, là où le train s'est arrêté.
Dans ce monde d'en bas, pendant des mois, il a traîné le long des trottoirs sa vie de SDF, retrouvant parfois un peu de paix sur son banc public, face au grand cèdre du parc.
Quand il retrouve le monde d'en haut, Achille raconte son histoire, à la troisième personne, et il découvre alors que son langage est celui des "bons sentiments". Sa dure et triste épreuve lui a appris la virilité rédemptrice des vrais bons sentiments. Et si les bobos s'en offusquent, il s'en fout, il ne prétend pas, lui, faire de la "bonne" ou de la "mauvaise littérature"