"La favela souffrait à l'unisson. Une seule crainte,
un seul désespoir : sa démolition."
Dans cette favela d'une autre époque, Tite-Maria, négrillonne
pleine de rêves et d'espoirs, raconte. Entre misères
et grandeurs, pauvreté et solidarité, elle crée une histoire
plus grande, celle de la favela.
"Un jour, elle raconterait, libérerait, ferait résonner
les voix, les murmures, les silences, les cris étouffés
de chacun et de tous. Tite-Maria écrirait un jour la parole
de son peuple."
Conceição Evaristo, afro-brésilienne, est la grande voix
féministe et mémorialiste au Brésil. Son deuxième roman est
un véritable écrit-racine.