De Jules César jusqu'à Théodose, Alessandro Barbero raconte la présence dans l'Empire romain des peuples « barbares », moins envahisseurs que migrants venus du Nord et de l'Est.
Saxons, Francs, Alamans, Burgondes, Vandales, Goths ou Huns, tous fuient la disette et la guerre en se pressant aux portes de l'Empire. Celui-ci les a dans un premier temps parfaitement intégrés, puis la machine s'est grippée. Se gardant de tout anachronisme, l'auteur montre les ressemblances et les différences avec l'Europe ou les États-Unis contemporains - sans comparer ce qui ne peut l'être - en nous apportant la preuve que le passé et le présent gagnent à être éclairés l'un par l'autre.