Marcelo est un employé de bureau ordinaire depuis qu’il a renoncé à l’écriture, vingt-cinq ans plus tôt, après la publication de son premier roman. Un jour pourtant, il entreprend de composer le recueil des écrivains qui ont cessé d’écrire, et part en quête de tous ces Bartleby, en référence au personnage d’Herman Melville. Il tient alors le journal de ce travail, fournissant ainsi les notes de bas de page d’un texte invisible au lecteur. Avec ces remarques, parfois hilarantes, souvent empreintes de mélancolie, Enrique Vila-Matas nous parle de l’égarement, des livres absents, de ceux qui ont renoncé à la littérature, par folie ou par vanité, et de ce qu’ils ont laissé en suspension dans les marges.