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Ein Gewitter aus heiterem Himmel ist dieser Debütband. Martin Piekars Gedichte drängen mit leidenschaftlicher Kraft an die Oberfläche, um sie durcheinanderzubringen, und scheuen dabei den Vergleich mit Büchner, Nietzsche und Bukowski nicht. Hier manifestiert sich eine neue, markante Stimme der jüngsten Gegenwartslyrik, die kein Blatt vor den Mund nimmt. Auf Kredit ist die Nacht eine Wand. Ich schreibe sie voll. Vielseitig inspiriert, etwa von Dalís Gemälden oder der Ästhetik der Gothic-Szene, lässt Piekar seine impressionistische Bildsprache wilde Formen auf das Papier werfen. Das Suchende, noch ohne festen Platz Stehende wird dabei offen thematisiert: Sprache, Verständnis, Missverständnis und die Schwierigkeiten, die es bedeutet, eine eigene Sprache zu finden, sind die Hauptthemen in seinen Gedichten. Ein Ich, das sich als inkompatibel mit tradierten Diskursen der Ästhetik erweist, lodert in diesem Band, ein Ich, das es von ätherischen Höhen bis zum Dixie-Klo treibt, und es schafft, Verbindungen zwischen vordergründig Disparatem zu schaffen. Wild, trotzig und ungezügelt ist dieses lyrische Ich - suchend, aber mit dem festen Entschluss, Antworten zu finden - im Leben und in der Kunst.