Deux mondes qui n'ont rien en commun.
Vraiment?
D'un côté, la fête foraine, ses plaisirs, ses codes étranges et ses personnages hauts en couleurs.
De l'autre la conduite des nations, ses secrets, ses compromissions et ses nécessités.
Anecdotes et raison d'État.
Gens ordinaires et caricatures chatoyantes.
Basse truanderie et haute politique.
Est-ce au fond si différent?
La mort mystérieuse d'un inconnu solitaire et celle spectaculaire, à peu de distance, d'un chef d'État révèlent une mécanique implacable de prises d'intérêts et de pouvoir.
Plongé dans ce tourbillon, le commissaire Solnia, héros de «Crève, l'écran» (Prix du Quai des Orfèvres 2002), va mener une enquête à rebondissements avec le style désabusé qui fait son charme.
Au fil des chapitres, les références à Chester Himes, Ed McBain et William Irish raviront les lecteurs.