Entre le ve et xie siècle, la vision du monde animal que donne la littérature occidentale est la résultante de bien des héritages : gréco-romain, judéo-chrétien, mais aussi celtique ou germanique... Jacques Voisenet en détermine ici la nature et le poids. Il montre aussi que le bestiaire du Haut Moyen Âge n'est pas dénué d'une certaine nouveauté : les clercs ont su adapter les acquis du passé au système symbolique du christianisme et faire de la faune un véritable instrument au service de la foi.