Bienvenue au monde, Léonie...
L'annonce de l'arrivée au monde de sa petite fille est un évènement d'importance pour l'auteur. Elle représente l'avenir, une promesse, l'inconnu aussi... C'est l'occasion pour lui de transmettre un héritage.
Cette correspondance se nourrit de moments intimes et partagés avec elle, ainsi que de souvenirs de sa propre enfance traversée, après la Deuxième Guerre mondiale, au sein de la ferme familiale, au milieu des animaux et de la nature, dans un petit village du sud de la Bretagne.
Elle se nourrit aussi de l'actualité qui s'impose au temps de l'écriture. Celle-ci est particulièrement chargée, voire préoccupante (pandémie de la Covid-19, crise climatique et de la biodiversité, conflit Ukraine/Russie...). Il s'interroge et commente, alors, dans de longs courriers, cette actualité inquiétante pour l'avenir de l'humanité dans laquelle l'homme a toute sa responsabilité.
Quelle sera la vie de l'enfant et celle de ses congénères, si le monde s'assombrit de la sorte ?
Il s'attache alors, à la fin du récit, à jeter les bases d'un « nouveau monde » qui répare les excès du passé et offre à l'enfant et aux générations futures, un avenir désirable.
Cette correspondance marque l'engagement de l'auteur comme aïeul soucieux de l'évolution et du devenir des générations futures. Elle marque aussi son engagement de citoyen soucieux de l'avenir de la communauté des hommes et de leur mère nourricière : la Terre. Elle fait oeuvre de transmission liant le passé, le présent et le futur.