C'est comme ça : je ne l'ai pas choisi. Les corps que je préfère ont une végétation souvent plus luxuriante, des fleurs inutiles posées sur l'étang du torse, un fruit vivant à cueillir dans les épines du ventre. Je ne l'ai pas choisi, mais j'ai choisi, une fois grand, de le vivre et d'avoir ma chance d'être heureux en le vivant. Aussi loin que je puisse remonter, c'est comme ça.