Verdi, incarcéré à la prison de Looz-les-Lille, reçoit la visite d'un médecin qui lui dévoile le mystère de sa naissance. De sa mère, qui se laissait aller à la démence en dansant sur la seule musique de Ravel, Verdi se souvient avec une sorte de terreur exquise. Entre le boléro et l'inceste, l'adolescent s'invente un art de la fugue, qui le conduit à la délinquance, au proxénétisme, et sans doute au meurtre, avec un sentiment d'innocence primitive qui tient de la sainteté. Au fond, la schizophrénie est la voie du salut, et le miroir ne conserve que la trace d'un romanesque noir.