Bomarzo
poétiques d'un jardin italien
Un essai d'André Pieyre de Mandiargues sur les « monstres de Bomarzo » paru en 1957 a fait connaître ce « parc de sculptures » qui remonte au milieu du XVIe siècle, en le présentant comme le produit d'un inconscient « pré-freudien », un lieu « inspiré » censé préfigurer le Surréalisme et l'Art brut. Depuis, les « monstres » de Bomarzo sont devenus des icônes de l'art paysager et leur « actualité » a nourri la relation entre, le Maniérisme de la Renaissance et le Surréalisme. Le propos de cet ouvrage associe aux photographies de François Sagnes un essai de Gilles Polizzi et « revisite » ce parallèle un demi-siècle plus tard, à la manière dont on revient dans un jardin connu de longue date, pour mesurer les changements qu'y aura apportes le temps : la maturation des idées et des formes, la patine de la pierre, la croissance des végétaux.