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Ein Mann, der Ich-Erzähler, liebt eine Frau, die mit einem anderen Mann zusammenlebt und mit ihm ein Kind hat, was nichts daran ändert, dass sie sich immer wieder treffen und nach einander verzehren. Aber da gibt es auch noch die andere Frau, die den Ich-Erzähler vergöttert und alles für ihn tun würde, aber auch alles von ihm verlangt. Die Erste fordert, ihren Mann Robert zu töten, damit es endlich zu irgendeiner Entscheidung kommt, die andere droht mit einem Clan-Krieg, wenn er ihre Liebe verrät. Alle spielen gemeinsam das Spiel von Liebe und Begehren, Lüge und Verrat, Hingabe und Entzug, mit allen Tricks und Kniffen, leidenschaftlich, abgründig, bisweilen komisch. Ein archaisches, ein unausweichliches, ein blutiges Spiel. In seinem vierten Roman "Böse Spiele" entwickelt Michael Stavaric ein ebenso kunstvolles wie packendes Arrangement, eine gleichzeitig durchaus realistische und doch geradezu bühnenartige Szenenfolge, die einen vollkommen in den Bann zieht. Der ewige Geschlechterkrieg wird mit originellen und wuchtigen Bildern bedacht, betörend, intelligent und mit großer emotionaler Kraft zieht einen Stavarics Roman in den Abgrund der Liebe. Denn in der heutigen Welt regelt kein Sittengesetz und kein gesellschaftlicher Zwang in Wahrheit mehr das Verhältnis der Geschlechter. Ihren Trieben, ihrer mit allen Wassern gewaschenen Intelligenz und der Maschinerie des Begehrens ausgesetzt, spielen sie unausgesetzt ihre "bösen Spiele". Darauf reagiert dieser kluge und zugleich ergreifende Roman.