Quelque part en Afrique, une
guerre fratricide a détruit tout le
pays. Les vainqueurs, deux clowns
sanguinaires, ont réussi à prendre la
brasserie qui a résisté au massacre.
Cette source de revenus du nouveau
pouvoir, plus avide de profit que
de démocratie, dépend d'une
Européenne avec laquelle il faut
composer...
Des tueries des libérateurs
de pacotille aux rouages du néocolonialisme,
en passant par le
détournement de l'argent public et
les fausses promesses politiques, la
pièce nous entraîne avec beaucoup
de dérision et d'ironie dans les
horreurs de la guerre et les dérives
de ses lendemains.
Ce mélange des langues, des
cultures, des genres dans cette
Brasserie, révèle la musicalité de
l'écriture et la liberté de ton de Koffi
Kwahulé.