Brest d'Antan
« Le passé ne s'efface pas d'un trait d'urbaniste. Détruite, rasée et reconstruite, Brest, bout de fin de terre européenne, port d'extrémité, continue son périple. Les secrets se déchiffrent « à l'heure où le vent de la mer tourmente les hommes, les femmes et les filles » écrit Pierre Mac Orlan. Alors, on se laisse glisser dans la ville et sur les pas du voyageur de la Belle Époque, les quais dévoilent leurs parfums, le flot monte, l'histoire renaît au présent et, des docks aux sirènes, tout bascule vers le large. »
Près de 400 cartes postales anciennes témoignent de la vie à Brest au début du XXe siècle, de la place Médisance au kiosque de la place du Champ-de-Bataille, de Morgat à Plougastel. L'arsenal, les casernes, le pont National tournant et le pont Transbordeur témoignent des progrès de l'activité portuaire et surtout militaire, tandis que la ville s'urbanise, absorbant les faubourgs de Saint-Michel, Lambezellec, Saint-Marc et Moulin-Blanc. C'est encore le temps des pardons à la chapelle Sainte-Anne du Portzic, mais déjà la ville s'industrialise et les premiers touristes arrivent avec le tout nouveau chemin de fer.