Douze mercenaires dont quelques vétérans des luttes antifascistes, armés jusqu'aux dents, s'attaquent au fabuleux trésor de guerre de la mafia chinoise caché au sommet d'une tour de Chinatown à Paris. Et on ne leur a pas tout dit...
«Pour savoir comment nous avons basculé de Giscard à Mitterrand, il suffit de lire Fajardie. Tout y est : l'effondrement des valeurs, le désenchantement, la perte de l'honneur, la trahison des élites. Toutes les sécurités ont sauté. Face à cette marée nihiliste, l'homme fajardien est seul, assez hardi pour tout entreprendre et assez désespéré pour mater ce monde hostile. On a compris que Fajardie est notre ultime romantique. [...]
«Idéaliste meurtri, le héros fajardien est un chevalier errant sous un ciel noir. Il est tendre, violent, ombrageux. Parfois, c'est un homme humilié, il fera payer cher l'avanie. Fajardie décrit le combat des âmes contre le mal. Ces âmes ont un corps. Ce corps sait manier le fusil mitrailleur et le lance-roquettes.»
Jean-Paul Kauffmann.