Sur le site Internet d'une association hollandaise défile une liste de quatre mille morts, la plupart inconnus,hommes, femmes et enfants qui ont voulu émigrer et se sont noyés dans les douves de la forteresse Europe.
C'est le point de départ de ce texte qui n'est pas un roman, ni un reportage, pas plus qu'une analyse ou un message politique, mais plutôt une prière profane, un hommage rendu aux morts, une forme d'espoir, celui que la liste d'Internet cesse un jour de s'allonger.