Bienvenue dans le Bush Land, où le culte du secret, l'opacité du pouvoir et le recours à la vengeance font frémir les cerveaux retraités du Watergate.
Bienvenue dans le Bush Land, où le doute n'est pas permis car seuls les traîtres osent poser des questions.
Bienvenue dans le Bush Land, où la peur est une vertu car seule la crainte permet l'aveuglement, la surdité et le silence.
Bienvenue dans le Bush Land, où depuis quatre ans, installé dans les entrailles de la bête, je dissèque chacun des soubresauts.
Mais ne cherchez pas. Le Bush Land ne figure sur aucune carte. Aucun Atlas ne trace ses frontières. Aucune encyclopédie ne résume son histoire. Le Bush Land est une parenthèse culturelle, idéologique, économique, politique et... dangereuse. Une aberration dans la marche d'une formidable nation.
Un nouveau monde fait de troubles secrets, de manipulations des esprits et des médias, de falsification de la vérité, d'idéologie pervertie, d'affairisme et d'attaques contre ceux, pays comme citoyens, qui osent s'opposer à lui.
Un peu comme si, entre novembre 2000 et aujourd'hui, les États-Unis avaient été aspirés dans une faille spatio-temporelle.
Un trou noir dont les dégâts se mesurent de Bagdad à Madrid, d'Abidjan à Pékin, de Jérusalem à Moscou, de Crawford à... chez vous.