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Cocteau le disait déjà : « N’allez pas croire qu’elle ressemblait à la dame tartine et à la sainte nitouche qu’on voulut en faire. Jamais nous ne laverons assez Madame Colette de cette fausse bonhomie dont la légende l’affuble. » Le poète a été entendu : depuis maintenant une bonne trentaine d’années, chercheurs, collectionneurs, lecteurs et spécialistes ont fait apparaître un nouveau visage de la femme et de l’écrivain. Plus riche, plus profond, plus complexe. Plus violemment humain – ou inhumain – inscrit dans la modernité.
C’est cette modernité que veut explorer ce numéro des Cahiers de L’Herne. Non seulement en revisitant quelques uns des grands thèmes de l’œuvre, mais aussi en s’interrogeant sur la radicalité dont Colette fait preuve dans ses choix. À propos des bêtes, par exemple, ou de la nature, bien loin de l’image propagée dans le public d’une « mère-chat » ou d’une simple amie des animaux, c’est à une réflexion passionnée sur la créature qu’elle se livre. De la même manière, on a longtemps résumé la position de Colette à l’égard du féminisme naissant à quelques provocations fanfaronnes. Sur le vote des femmes, notamment : « les Suffragettes ? Elles méritent le fouet et le harem », déclare-t-elle en substance, en 1910. De nombreux travaux et textes prouvent au contraire que Colette professe un féminisme non pas théorique et militant, mais un féminisme au quotidien, on serait tenté de dire : un féminisme constitutif. Le développement des « gender studies » (études de genre), venues des États-Unis, a contribué à faire relire Colette dans cette optique. Car il s’agit, là aussi, d’une interrogation essentielle qui irrigue toute son œuvre et bien souvent sa vie. Colette est la première femme écrivain à considérer l’homme, dans ses romans, comme les hommes eux-mêmes, dans les leurs, considèrent les femmes, c’est-à-dire comme des objets. Ce qui lui permet de questionner les classiques représentations féminin/masculin en les détournant, voire en les inversant. Une iconographie abondante et inédite vient enrichir l’ensemble.