Traduit du japonais par René de Ceccatty et Ryôji Nakamura
Un homme se réveille un matin, les mollets recouverts d'une espèce de légume qui ressemble à de la luzerne. Il se précipite chez un dermatologue aussi stupéfait que lui devant ces étranges symptômes. Dès lors, la journée du malade se déroule comme un rêve d'une extraordinaire précision réaliste. Des événements plus incongrus les uns que les autres s'enchaînent...
Kôbô Abe, qui devait mourir moins d'un an après la parution de ce dernier roman, était atteint d'une grave maladie. Sur un ton tour à tour guilleret et dramatique, il décrit dans cette fable onirique les dernières heures d'un malade.