En Amérique centrale, le Guatemala étale ses contrastes.
En quelques instants, la beauté la plus éblouissante peut laisser place à la pire tristesse.
Ici, les Indiens pacifistes, profondément attachés à leurs traditions religieuses, ont été broyés par les conflis politiques.
Heureusement, les plus beaux marchés d'Amérique latine abondent d'une profusion de couleurs et de senteurs dans de nombreux villages comme Chichicastenango, Totonicapan, San Antonio, Solola, Zunil...
Au bout de la mémoire indienne, Tikal conserve les mystères de sa plus grandiose cité Maya, enfouie dans un océan végétal.
La splendeur et l'étrangeté demeurent aussi du côté des lacs Atitlan et Chicabal. Mais l'éblouissement des yeux ne fait pas oublier la misère ruisselant derrière chaque porte ou le long du moindre petit chemin...
Un guérilléro rencontré par hasard, presque clandestinement, me lance la plus forte et la plus inoubliable des questions : « Au Guatemala, les Droits de l'homme ont-ils un jour existé ? »