« Dieu d'un côté, de l'autre l'argent : dans un cas comme dans l'autre le salut. Le capitalisme est en reste cependant, et qui le sait ; qui sait qu'il n'a jamais à promettre que d'épisodiques et petits saluts, quand le djihadisme n'en promet qu'un, mais entier, et éternel. Le bénéfice du capitalisme, en revanche : il sait faire valoir ses saluts immédiats, fussent-ils épisodiques et petits ; le préjudice du djihadisme : il peine à faire valoir le sien, qui n'est pas moins lointain qu'éternel - de là, la précipitation dans l'exaucement par le martyre. »