Lors d'une longue marche, sur plusieurs saisons, il est accompagné par les aïeuls, fantômes si proches car il sait prêter attention au monde invisible et n'a plus peur de ce qui l'émeut. Les morts parlent, sont pour lui visibles, hantent ses journées, marchent avec lui... Dès lors rêve et réalité sont difficilement dissociables. La tentation du récit est partout présente, du roman d'aventure, du dialogue, du poème perdu et tout se mélange pour devenir la sépulture d'un monde dans lequel il ne sait plus vivre.