«... Silence on tourne. On tourne quoi ? L'histoire d'un
intrigant, un libertin, un présomptueux, un fou de sexe, de
prouesses, un pantin érotique. Mais personne ne le sait. La
vérité c'est que Casanova était une femme. C'était Giulietta ou
Monica ou Claudia qui se donnait à corps perdu, qui se jetait
dans les bras des hommes pour, après, aller se cacher derrière
les arbres à l'entrée de Rome. Les fameux arbres où, au début
de l'hiver, il y a des fagots qui brûlent.
Là-bas, ces femmes, ils les appellent les lucciole.
Je t'aime.
Bon voyage. Prends soin de toi...»
Deux femmes que tout expose à la lumière des médias
échangent une correspondance intime et secrète pendant
près de trois années. Pourquoi, à l'heure des contacts rapides,
ont-elles choisi de s'écrire plus de cent lettres ? La
réponse est dans leurs échanges. Et derrière leur crinière
flamboyante et leur réussite exemplaire se profile une part
de nous-mêmes.