Les êtres et leurs ombres ont quitté le jardin. Les chaises se regardent, se demandant si elles doivent converser entre elles ou se taire.
Il y a : un ciel fendu, des branches qui coupent l'air, un bassin octogonal habitué à nos larmes.
Il n'y a plus de nuit et le jour n'est pas encore créé. - les anges ne connaissent pas la Terre.
Cette poésie s'écrit -et se lit- à la frontière de la vie et de la mort, là où le ciel disparaît...dans le ciel.