Ce que nous désirons le plus
« Durant des mois, je me suis accrochée à mon chagrin. À mes lianes de chagrin. Il me semblait avoir tout perdu, repères, socle et horizon. Le feu lui-même m'avait lâchée : je ne savais plus écrire. À la faveur d'une crise profonde, que je qualifiais volontiers de catastrophe, j'avais perdu les mots et le sens. Je les avais perdus parce que j'avais perdu mon corps, on écrit avec son corps ou on n'écrit pas, moi, j'avais perdu mon corps, et ma tête aussi. »
Récit d'une année violente, Ce que nous désirons le plus explore notre rapport au chagrin, à la perte, au mouvement et à la force rédemptrice de la littérature. Entre ombre et lumière se dessine la quête d'une femme qui écrit. L'histoire singulière d'une métamorphose.