« La vérité n’est jamais facile à entendre. Surtout la première fois. Nous ne te jugeons pas, tu n’y es pour rien. Vingt cycles de conditionnement, ça ne s’efface pas d’un simple claquement de doigts ! Depuis le temps que tu écoutes les mêmes mensonges, ta façon de penser est déformée. Ta vision des choses aussi. Peut-être qu’un jour tu finiras par nous croire, mais alors ce sera trop tard. C’est toujours comme ça. Si tu veux mon conseil, oublie ce que nous avons pu te dire, c’est plus sûr. Chercher à en savoir davantage, ça ne t’attirerait que des ennuis. Nous t’aurons prévenue. »
"Celle qui portait l'orylium" est un thriller extraterrestre en deux parties, deux univers qui se télescopent au cœur du roman, nouant ainsi les fils d'une troisième histoire, enfouie sous la surface. La poésie abstraite et vénéneuse du monde d'Homégare rejoint l'aventure d'Ekkil, citoyenne de Mara qui devra déchiffrer les mystères de l'Institution depuis la capitale flottante du Grand Galactaire. Entre roman sociétal et hymne à la tolérance, une œuvre de science-fiction rare et essentielle, qui trace les contours d'un monde sans hommes, où seules demeurent les femmes.