Celle qui vient
Ce livre s'inscrit dans une forme aussi ancienne que l'écriture, celle des Tombeaux et de la déploration.
Il raconte les derniers moments de l'ami ; les heures passées dans la chambre aux côtés de la fille, silencieuse, venue des îles lointaines accompagner son père.
Cette méditation fait renaître le souvenir des complicités, des plaisirs partagés depuis leur jeunesse. Tout l'art d'Allain Glykos s'attache, par une évocation sensuelle de la vie, à négocier avec la mort qui vient.
Car on sait quelle viendra, écrit-il, on feint de ne pas l'attendre, on tente de lui résister, et puis un jour, elle entre sans frapper, vous laisse dans le couloir, referme la porte et s'en va en emportant l'être cher.
Ce sont ces dernières heures que l'auteur retient ici, comme autant de larmes qui ne coulent jamais.