Ces ancêtres oubliés domestiques, nounous, gens de maison
En 1900, il y avait en France davantage de domestiques que de fonctionnaires. Le mot salarié lui-même était associé à l'idée de domesticité. Les familles qui employaient ces hommes et ces femmes n'ont souvent gardé d'eux que le souvenir de leurs prénoms.
Et les descendants des nounous, jardiniers, chauffeurs, gens de maison... connaissent parfois mieux le nom des anciens maîtres que le parcours de vie de leurs propres aïeux.
Pourtant, des pistes généalogiques existent, des informations biographiques peuvent être retrouvées en archives. Le guide explique comment et propose des solutions nouvelles aux difficultés posées par les recherches familiales sur ces ancêtres oubliés, effacés par une vie passée au service des autres.
Des expériences et des exemples nombreux guident pas à pas les lecteurs. L'ouvrage fait aussi la part belle aux récits, parce que le statut de domestique n'est pas homogène : le mot recouvre un éventail très large de situations, depuis celle du jeune domestique agricole, orphelin sans défense qu'on loge dans le fenil, jusqu'à celle de la gouvernante anglaise quasi adoptée par la famille. Les différents statuts sont racontés, à mi-chemin entre l'histoire, la sociologie et la généalogie.
Pour découvrir un univers professionnel méconnu et retracer en archives la vie de ces ancêtres oubliés...