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Passer ses journées à pondre des gags, ça doit être cool. C'est du moins l'avis d'un fan de Noémie, venu se faire dédicacer un album. Ce qui pousse Noémie à réfléchir trois secondes — le temps de dérouler sa vie entière devant nos yeux éblouis, de se balbutiements d'artiste (les peintures tribales sur les murs du salon, désapprouvées par la maman) à cet instant de gloire où les lecteurs font la queue pour avoir leur dédicace. Toute petite déjà, elle fonctionne autrement . Barbie l'indispose, elle préfère bricoler. À l'école, ça se précise : dyslexique, elle passe pour bornée . Déçue par la sinistrose scolaire, elle s'évade. Elle part dans les nuages et ne récolte qu'humiliations et engueulades quand elle en redescend. Mais elle s'accroche à ses nuages. D'ailleurs, s'accrocher, c'est sa seconde nature. Créative comme d'autres sont boulimiques, elle insiste, elle y va. Quand elle fonce dans le mur, elle se relève cabossée et elle y retourne. Si bien que, de désespoirs affreux en joies débordantes, elle finit par se tailler un chemin dans la jungle. Tout en vivant, avec un modèle pas ordinaire non plus, un amour agité qui débouche sur les joies (épuisantes) de la maternité. Inutile de dire que le parcours est sportif et que l'aspect cool de la chose n'est pas ce qui saute aux yeux. Mais au bout du compte, cette Vie d'artiste infiniment drôle et touchante (autobiographique à quelques brouilles près) respire la joie de vivre. Car Florence Cestac — à qui l'on doit, rappelons-le, la version originale et très personnelle d'un Démon de midi recyclé en pièce à succès — reste imbattable dans l'art de nous faire marrer avec ses galères (artistiques, affectives, domestiques) et d'en tirer le meilleur : quand un môme vient lui demander de lui dessiner un lapin, mais un bien (pas un moche), ça rachète tout, elle a gagné.