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Chambres pour une phrase en fuite est un livre d’engouffrements. Une histoire irrésolue de rupture et de défaite, de lâchetés et de gestes brisés. Ni théorie, ni récit, ni fiction, ce texte s’en remet aux mouvements et aux écarts de la prose poétique pour mettre en mots l’énigme d’un désir – un désir de fuite, un désir de perte. Car au commencement du langage, il n’y a pas d’avènement, pas de naissance, mais une séparation totale, sans début ni fin. Néanmoins, la narratrice de cet essai poétique a tenté, un jour, de rompre pour mettre un terme à une relation. Ce jour-là, elle s’est trouvée devant l’impossibilité de nommer l’amour, la mort, l’abjection que cet événement a fait surgir. Elle cherche depuis l’envers du dire, une crypte pour une phrase givrée, rocailleuse, poisseuse, chantante. Elle trouve refuge dans l’errance et l’insensé, dans les abstractions de la langue. Elle devient l’antre d’une phrase ; une phrase qui la fait et la traverse, des confins de son sexe jusqu’à l’orée de sa gorge. Traitresse du bon sens, agente déraisonnable, la phrase l’entraine dans les dédalles d’une architecture pavée de propositions, de postulats et de quelques leurres. « La Rupture est survenue au moment de l’intransitivité du verbe, à l’instant même où j’ai été incapable de dire. Je suis partie sans émettre un son, sans qu’un mot ne soit prononcé. Quand je suis revenue de cet exil, NOUS n’existait plus. TOI et MOI s’étaient disloqués, brisés ; disséminés par le vent du désamour. Depuis, j’essaie de mettre en ordre les mots afin d’offrir un récit qui se tient. En te quittant, ma syntaxe est partie en vrille. Le sens m’a déserté. Je réalise aujourd’hui que ma langue a organisé ma fuite. »