Bibliothèque Italienne
« Si une même ardeur, si un désir pareil peut attirer et entraîner un sexe et l'autre vers ce doux but d'amour, qui est considéré comme un coupable excès par l'ignorant vulgaire, pourquoi doit-on punir ou blâmer une femme parce qu'elle a commis avec un ou plus d'un ce que fait l'homme avec celles dont il a faim et, loin d'être puni, en est complimenté ?
Par cette loi inégale des torts exprès sont à la vérité causés à toute femme, et j'espère montrer grâce à Dieu que ce fut un grand mal de l'avoir si longtemps supportée ». Chacun convint avec Renaud que les anciens avaient été mal avisés et fort injustes, en donnant leur accord à cette inique loi, et que le roi fait mal de ne pas l'amender.
(IV, 66-67)