Une fois le constat établi de la prolixité de l’œuvre peircienne et de ses retombées éparses, qu’en tirer pour les sciences de gestion ? Quelle peut être la postérité de cette intelligence, longtemps peu ou mal connue, dans la pratique, la recherche, la pensée managériale ? La réponse tient en deux temps : pour une part malgré lui, Peirce offre une philosophie pour le management en tant que pratique, une méthode de recherche pour le management en tant que science. C’est à ce (double) titre qu’il trouve sa place parmi les références de nombreux chercheurs en gestion, de façon tacite ou – aujourd’hui de plus en plus – d’une manière manifeste et revendiquée.